Trouver les bons arguments pour contrer les freins et obstacles à l'installation
1. Les bénéfices de l'installation d'un composteur collectif
▶ Moins de déchets dans les bacs d’ordures ménagères, et donc moins de collecte et de traitement. A défaut de faire baisser le montant annuel de la TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères), le déploiement de composteurs collectifs à grande échelle peut permettre d’éviter son augmentation.
▶ Un produit de qualité pour les plantations des particuliers, mais aussi les espaces communautaires (espaces verts des résidences, square, jardin partagé…).
▶ Une activité collective qui crée et renforce les liens entre voisins, donne une opportunité de mieux se connaître et favorise une vie de quartier, de résidence… Sans compter qu’il favorise localement la prise de conscience environnementale et améliore le tri à la source de l’ensemble des déchets.
2. Les freins et verbatims entendus le plus souvent contre l'installation d'un composteur collectif
Ça attire les insectes
Proposition de réponse : Un compost réalisé dans les règles de l’art ne devrait pas attirer les insectes. C’est un signe de déséquilibre, le compost est probablement trop humide. Le référent composteur, une personne volontaire dans la copropriété, sera là pour veiller au grain et s’assurer que ça n’arrive pas.
Ça sent mauvais
Proposition de réponse : Un compost réalisé dans les règles de l’art ne sent pas mauvais. C’est un signe de déséquilibre dans le processus de fabrication. Le référent composteur, une personne volontaire dans la copropriété, sera là pour veiller au grain et s’assurer que ça n’arrive pas.
C’est moche
Proposition de réponse : C’est vrai, cela reste une poubelle, qui a peu vocation à devenir un objet décoratif. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. Ceci dit, les composteurs sont soit en plastique vert, soit en bois. Dans tous les cas ils s’intègrent plutôt bien à leur environnement. Dans le cas du composteur bois, on peut éventuellement le peindre pour le décorer. Laissez libre cours à votre créativité !
Je ne sais pas comment faire du compost / C’est compliqué
Proposition de réponse : Lors de l’installation du composteur collectif, une formation est assurée par les maîtres composteurs de la Communauté d’Agglomération. Avec quelques principes très simples, tout le monde peut y arriver.
Exemples de déchets que l’on peut composter :
▶ Les déchets de cuisine: épluchures, marc de café, filtres en papier, pain, laitages, croûtes de fromages, fanes de légumes, fruits et légumes abîmés, etc.
▶ Les déchets de jardin, s’ils ne sont pas utilisés pour le paillage (voir page 18) : tontes de gazon, feuilles, tailles de haies, fleurs fanées, etc.
▶ Certains déchets de maison: mouchoirs en papier, essuie-tout, cendres de bois, sciures, copeaux, papier journal, cartons salis (mais non souillés par des produits polluants), plantes d’intérieur, etc...
Je ne veux pas de ça sous ma fenêtre
Proposition de réponse : Les bacs du composteur ne sont jamais placé à proximité immédiate des habitations. Ils sont mis à l'écart, le plus souvent à proximité d’une voie de circulation (voie publique ou chemin privé).
Ça prend de la place
Proposition de réponse : Une installation de compostage requiert en moyenne 2m² pour les 2 bacs mis en place à l’origine. Si cela s’avère nécessaire, chaque extension du site réclame 1m² de plus par nouveau bac installé.
Les habitants vont faire n’importe quoi
Proposition de réponse : Lors de l’installation du composteur collectif, une formation est assurée par les maîtres composteurs de la Communauté d’Agglomération. Ils fournissent également des supports de communication à distribuer dans les boîtes à lettres afin que tous les foyers sachent ce qu’il faut faire ou pas.
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